L'histoire est connue, au départ, c'est seulement pour le plaisir de rejouer ensemble et de faire quelques scènes qu'un groupe se reforme. Et puis, au bout de quelques mois, l'idée d'enregistrer un nouvel album s'impose comme une évidence. Cette histoire, c'est celle de Pigalle. Formation majeure de la scène alternative des années 1980, Pigalle a mis fin à dix ans de retraite au cours desquels son leader, François Hadji-Lazaro (celui des Garçons Boucher et celui qui joue autant d'instruments qu'une fanfare entière), a découvert les joies d'une carrière solo. L'album "Neuf et occasion", sorti en 2008, étant majoritairement composé d'anciens titres, "Des espoirs" est la vraie concrétisation de ces retrouvailles. En prime Pigalle a choisi de reprendre "Il faut que je m'en aille", un titre de 1966 du chanteur folk néo-zélandais Graeme Allwright. Un hymne à la boisson et à l'amitié qui pourrait bien être l'hymne des Soiffards.
Le temps est loin de nos vingt ans
Des coups de poings, des coups de sang
Mais qu'à c'la n'tienne, c'est pas fini
On peut chanter quand le verre est bien rempli
Buvons encore une dernière fois
A l'amitié, l'amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ca m'fait de la peine mais il faut que je m'en aille…