Ce matin, j'ai un coup de soleil un coup d'amour un coup de je t'aime, un coup de blues, un coup de calcaire. "La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste", disait Victor Hugo. Mouais. La formule est sympa, mais moi, c'est plus un trop plein que de la mélancolie, c'est même un trop plein de pinard. Dans mon quartier, un apéro saucisson qui dégénère, c'est aussi courant qu'une rafale de but dans les cages Brésiliennes, moins facile à vendre qu'un rafale, mais aussi courant qu'une rafale d'automatique dans un favela de Rio. On n'a pas commencé par des avions de chasse, juste un petit crémant de Rieffel, l'Ermite était là, of course, on l'a joué courtois, propre sans fioriture, pas de critique virulente, Mochel en double, la Lune d'Angeli, pas Eve, l'autre, un quintaine pour faire bonne mesure, un Savigny les Beaune blanc, un je ne sais quoi bouchonné et une chtite Roussanne de Beaucastel...
juil.15
Rafale de saucisson épinard
dans la catégorie Rencontres Amicales
août03
In neuro Veritas, les caves se rebiffent avec un fil rouge à la patte
dans la catégorie Rencontres Officielles
Juillet, c'est les vacances, le farniente et la lecture, surtout s'il pleut comme ivrogne qui se soulage. En principe, l'été, c'est pas le moment d'être sérieux et c'est pas mon genre en plus, mais pour une fois qu'on se réunit en juillet, à défaut de faire une entorse à mon régime hyper calorique, je vais faire une entorse à ma ligne éditoriale et être sérieux, mais pas trop. "Sans les cafés, il n’y aurait pas eu Sartre", disait Boris Vian, qui ne faisait pas que cracher sur les tombes, et j'ajouterai, que sans les cafés et leurs ptit blanc sur le zinc, il n'y aurait pas eu d'Antoine Blondin, de Baudelaire, de Rimbaud, de Stendhal, de Musset, de Steinbeck, d'Hemingway, de Fitzgerald sans parler de Bukowski ou de Pline l'Ancien, amateur d'un capiteux et magnifique millésime 21 avant JC. Chez les hydropathes, le vin et la littérature ont toujours fait bon ménage, c'est sûr, l'alcool est soluble dans l'encre et vice versa. Mais il n'y a pas que le vin qui fait tourner la tête, certains chiffres aussi donnent le tournis, Dans un rapport charpenté comme un cru du pâtissier de Vesoul, on apprend que le chiffre d'affaire des participants à Vinexpo, le plus grand salon international du vin qui réunit tous les deux ans les cadors du secteur, flirte avec les 250 milliards de dollars, le prix de 370 Airbus A380. Et sans aide du VRP Sarkolique, faut le boire pour le croire.
août23
De la conscience cognitive du moi dans l'alchimie d'un Barbecue
dans la catégorie Rencontres Amicales
La problématique du rapport à son moi me semble un élément majeur de notre construction, au même titre que le choix d'un vin de barbecue. Il est évident que chacun a une notion plus ou moins tronquée de soi et une idée plus ou moins approximative du parfait vin de grillade mais en a une notion tout de même. Et c’est en partant de ce postulat erroné que nous raisonnons. Certaines personnes n’ont véritablement aucune objectivité quant à eux-mêmes et, outre le fait que ça perturbe mon cervelet de bichon maltais, cela les conduit à faire des mauvais choix, souvent Bordelais, il faut bien le reconnaitre. Un bon Bordeaux sur des grillades, c'est comme un Soiffard dans une station thermale, un pit-bull dans un jardin d’enfant, un mec dans les toilettes des femmes ou pire, comme une tranche de jambon dans une mosquée. Incongru! Un bon exemple valant souvent mieux qu'un mauvais et moins pire qu'une théorie fumeuse, nous avons testé le concept cognitif du vin de merguez sur le magnifique bbq d'Alain, monté, que dis-je, fignolé par Jean-Luc, l'empereur de l'assemblage de barbecue.
avr.07
Chez pas un rhube qui va barreté
dans la catégorie Notre vin quotidien
Il y a un complot international avec des ramifications extra-terrestre financé par des clowns et des pandas pour me faire perdre l'odorat. Je soupçonne sérieusement une ex-ministre gardienne des petits sots de l'avoir initié en collaboration avec la CIA et les Klingons. Les ouragans, les inondations et autres tempêtes de neige ne sont pas le fruit du hasard, mais un complot pour que je ne puisse humer correctement les vins de l'Alain. C'est donc les sens affutés comme le regard d'une shampouineuse en analyse que je j'attaque le repas et un bon repas sans bon vin c'est comme une fraise tagada sans tsoin tsoin. Un Bourgogne de Grivault bien rond voir beurré et un Superbe Pignan fruité comme une belle italienne mais mon nez ne m'as pas trahi, je suis revenu en France avec d'être ridicule.